le-verre-a-moitie.gifLa moitié des fonds promis aux victimes du Tsunami de 2004 en Asie du Sud-Est ne sont pas arrivés à destination.

A l’époque, on avait d’ailleurs injustement vilipendé une ONG parce qu’elle avait osé demander aux donateurs de libeller leurs chèques pour d’autres causes, le Darfour par exemple.

Bien sûr, cet échec relatif est choquant. Et il sert de miroir ambigu à nos égoïsmes, qui se satisfont de donner quelques euros pour les justes causes, mais qui sont aussi bien contents de se dire : puisque c’est comme ça, je ne donnerai plus rien !

Au nom de quoi le circuit humanitaire serait-il efficace et vertueux à 100 % ? Y-a-t-il 100 % de compétence chez tous les médecins, pompiers, enseignants, bref dans tous les métiers de service ? 

Je ne défends pas la gabegie ou l’inefficacité, je pense simplement qu’une belle idée humaniste ne transcendera jamais l’ensemble des comportements humains qui mènent de la pointe de notre stylo à la survie des damnés de la terre…

RV