Constat

Bon, il faut être clair.

C’est John le meilleur. Mais il est difficile à joindre depuis le 8 décembre 1980. C’est comme Georges , lui aussi est aux abonnés absents. Cowboy ayant ses entrées dans l’au-delà, j’espère qu’il pourra leur faire passer mon colis avec la confiture maison et le cheesecake.

Ringo doit être enseveli sous les bagues et les gourmettes (nous lançons un appel à témoins), alors Que reste-t-il de nos amours, hein ? que reste-t-il de ces beaux jours ? Hé ben Paul Mac.

Né en 1942, mère catholique, père protestant. Petit, on lui offre une trompette. Paul Mac réalise très vite qu’il ne pourra pas jouer et chanter en même temps et l’échange contre une guitare.

Encore maintenant, il ne sait ni lire ni écrire la musique (Rappelle-moi ton boulot dans la vie, Paulot ? Et ça se prétend professionnel ?).

Il est donc autodidacte et gaucher (c’est-à-dire diabolique).

Trouver des anecdotes sur Sa-vie-son-oeuvre n’est pas très compliqué. Rien que sur Google, il y a 700456492150781 sites qui lui sont consacrés (en gros). Je vais vous insérer les liens un par un, il faut juste me laisser un peu de temps.

S’il passe à la maison….euh….s’il passe à la maison : rien : je meurs debout.

Sa dernière B.A., c’est Memory almost full .

Voilà. Paul Mac, c’est bon, c’est comme ça. Souvent, je me dis qu’il ne s’est pas foulé, que, pour lui, pondre une bonne chanson est un geste aussi simple et machinal que de se laver les dents.

Egoïstement, ce que j’aime chez lui, c’est les souvenirs qu’il me colle. Paul Mac, c’est comme une madeleine de Proust encore en vente en magasin.

 

Kiki